الخميس، 23 سبتمبر 2021

ذكر تنيس في الموسوعة الفرنسية 1751




Tenez ou Tenex, (Géogr. mod.) ville des états du turc en Egypte, dans la partie de cette contrée appellée Bcheyra, à l’est de Damiette. Elle a un golfe ou lac que quelques-uns prennent pour le lac Sorbonis de Ptolomée. (D. J.)

Using google translate:

Tenez or Tenex, (Geogr. Mod.) City of the Turkish states in Egypt, in the part of this country called Bcheyra, east of Damietta. It has a gulf or lake which some take for the Sorbonis lake of Ptolomeo. (D. J.)


Also in the same encyclopedia, there seems to be a mix between Tennis and Tanis

TANIS, (Géogr. anc.) ville de la basse Egypte, située près de la seconde embouchure, ou du second bras du Nil, qui en fut appellé bouche Tanitique, Taniticum ostium.

La fameuse Tanis qui étoit, suivant les itinéraires, à 44 milles de Péruse vers l’occident, & sur un canal qui portoit son nom, subsiste encore aujourd’hui auprès de la même embouchure. Les Portulans qui la placent 60 milles marins à l’orient de Damiette, la nomment la bouche de Tennès ou Ténexe. Edrissi fait mention dans sa géographie, de la ville & du lac de Tinnis, qui a 30 milles de longueur d’orient en occident, & qui communique à un autre lac qui s’étend jusqu’auprès de Damiette. Le P. Sicard parle de ces deux lacs, & leur donne 66 milles pas de l’est à l’ouest. Ils commencent au château de Tiné, & s’étendent jusqu’à Damiette, étant joints en cet endroit au bras du Nil, par un canal de 1500 pas : l’eau en est jaunâtre ; ils sont très-poissonneux, & contiennent plusieurs îles, entre lesquelles est celle de Tanah, où il y a un ancien siege épiscopal, qui a toujours subsisté sous les Mahométans : Elmacin en fait mention à l’année 939 de J. C. Les Arabes fonderent, l’année même de la conquête de l’Egypte, une seconde ville de Tanis, dans une autre île de ce lac, où il y avoit quelques anciennes ruines. Cette nouvelle Tanis est devenue dans la suite assez considérable pour avoir une chronique particuliere, sous le titre de tarickh Tinnis.

La ville de Tanis est une des plus anciennes de l’Egypte : car sans vouloir rien conclure de ce qu’il en étoit parlé dans l’histoire fabuleuse d’Isis & d’Osiris, tradition qui prouve cependant l’idée qu’on avoit de son antiquité ; je me contenterai d’observer que dans le livre des Nombres, il est dit en parlant de la ville d’Hébron, déjà florissante au tems d’Abraham, que sa fondation précédoit de sept ans celle de Tzoan : les septante, qui ont fait leur traduction en Egypte, rendent ce nom par celui de Tanis.

Cette ville subsiste donc depuis près de 4000 ans ; & elle est encore sur le bord de la mer. Le lac dans lequel est la ville de Tanis, n’est séparé de la mer que par une langue de sable de trois milles de largeur. Il faut conclure de-là que cette partie de la côte d’Egyte n’a reçu aucun changement. Si cette côte s’avançoit sans cesse dans la mer, comme on le suppose, ce progrès, quelque lent qu’il fût, auroit éloigné la mer de la ville de Tanis, pendant cette durée de 4000 ans ; & cette ville se trouveroit aujourd’hui à une assez grande distance en-deçà de la mer. Mém. des Inscrip. tome XVI. p. 369. (D. J.)


Using google translate:

TANIS, (Geogr. Anc.) City of lower Egypt, located near the second mouth, or the second arm of the Nile, which was called Tanitic mouth, Taniticum ostium.

The famous Tanis which was, following the routes, 44 miles west of Peruse, and on a canal which bore its name, still exists today near the same mouth. The Portulans, who place it 60 nautical miles east of Damietta, call it the mouth of Tennès or Ténexe. Edrissi mentions in his geography the town & lake of Tinnis, which is 30 miles in length from east to west, & which communicates with another lake which extends as far as Damietta. Father Sicard speaks of these two lakes, and gives them 66 miles paces from east to west. They begin at the Château de Tiné, & extend as far as Damietta, being joined in this place by the arm of the Nile, by a canal of 1,500 paces: the water is yellowish; they are very full of fish, & contain several islands, between which is that of Tanah, where there is an old episcopal seat, which has always subsisted under the Mahometans: Elmacin makes mention of it in the year 939 of JC The Arabs founded, the same year of the conquest of Egypt, a second city of Tanis, in another island of this lake, where there were some ancient ruins. This new Tanis subsequently became considerable enough to have a special chronicle, under the title of tarickh Tinnis.

The city of Tanis is one of the oldest in Egypt: because without wanting to conclude anything from what was spoken of it in the fabulous story of Isis & Osiris, a tradition which nevertheless proves the idea that had its antiquity; I will content myself with observing that in the book of Numbers, it is said in speaking of the city of Hebron, already flourishing in the time of Abraham, that its foundation preceded by seven years that of Tzoan: the seventy, who made their translation in Egypt, make this name by that of Tanis.

This city has therefore existed for nearly 4000 years; & it is still on the seashore. The lake in which the town of Tanis is located is only separated from the sea by a strip of sand three miles in width. It must be concluded from this that this part of the Egyte coast has not received any change. If this coast were continually advancing into the sea, as is supposed, this progress, however slow, would have moved the sea away from the city of Tanis, during this period of 4000 years; & this town would now be found at a considerable distance below the sea. Mem. of Inscrip. volume XVI. p. 369. (D. J.)


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